C'est sûrement le fait que je rentre d'Europe de l'Ouest où j'ai eu l'occasion d'aller à Paris et à Londres pour les vacances mais il y a un truc qui m'a choqué. A Moscou, dans le métro, beaucoup de gens lisent. Ce qui n'est plus vrai dans nos villes d'origine.
Alors, on connaît la situation de la presse en Russie donc on comprend quand même que les gens lisent surtout les journaux de foot ou des livres. On y côtoie du Werber ou encore du Tolstoï. Bref, pas mal pour des gars qui vont bosser à l'usine.
On pourrait expliquer cet engouement littéraire de multiples façons (trajets assez longs, besoin de se couper des autres dans la plus grande ville d'Europe...) mais je crois surtout qu'ils aiment lire, qu'ils ont ça dans le sang. Alors, un truc marrant, j'ai toujours l'impression qu'ils sont au début de leur bouquin. Héritage des années Soviets où les queues étaient longues ou par peur de rester coincés dans le métro pour cause d'enneigement, je n'en sais rien.
Alors, on connaît la situation de la presse en Russie donc on comprend quand même que les gens lisent surtout les journaux de foot ou des livres. On y côtoie du Werber ou encore du Tolstoï. Bref, pas mal pour des gars qui vont bosser à l'usine.
On pourrait expliquer cet engouement littéraire de multiples façons (trajets assez longs, besoin de se couper des autres dans la plus grande ville d'Europe...) mais je crois surtout qu'ils aiment lire, qu'ils ont ça dans le sang. Alors, un truc marrant, j'ai toujours l'impression qu'ils sont au début de leur bouquin. Héritage des années Soviets où les queues étaient longues ou par peur de rester coincés dans le métro pour cause d'enneigement, je n'en sais rien.
Sinon, pour éviter tout contact visuel et décourager les conversations, il y a un autre truc imparable que certains pratiquent avec générosité. Faire la gueule, s'emmitouffler dans sa шапка* (chapka ou chapeau) et feindre la gueule de bois. Un délice.
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