Je viens de rentrer. J'ai passé de merveilleuses vacances dans les cyclades. Les îles grecques sont un havre de paix pour se reposer de la folie moscovite. Les gens sont plutôt détendus, les paysages sont incroyables, la cuisine crétoise vous garde en excellente santé, le soleil est omniprésent...Bref, tout va bien. Mais, vous savez, j'avais ce sentiment étrange que quelque chose manquait. Une chose qui fait partie de votre quotidien mais que vous n'arrivez pas à définir. Une chose dont l'absence vous rend définitivement mal à l'aise.
C'est dans l'avion russe qui me ramenait à Moscou que j'ai enfin compris ce manque insurmontable qui avait presque gâché mes vacances biens méritées. Quand j'ai vu les Russes faire la queue au check-in, tout était clair. Je n'avais pas vu de véritable mullet durant plus de 12 jours. Non, non, pas l'animal dont les îles grecques sont bondées. Je veux parler ici de la coupe si généreuse du footballeur allemand des années 70. A Moscou, depuis deux ans, c'est la folie. Sûrement un ôde au talent de Dima Bilan qui a relancé l'intérêt d'être caressé par sa chevelure dans le cou.
Ni une, ni deux, je vais sur Youtube à la recherche d'un substitut avant de reprendre le boulot, et donc reprendre le métro qui me satisfera pleinement.
Je vous vois avide d'information. Le mullet (le nom en anglais, car vous verrez que ce terme possède de nombreuses appellations) possède son article Wikipédia http://en.wikipedia.org/wiki/Mullet_(haircut)
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